Montpellier se distingue aux concours d’innovation 2024 de l’État

Montpellier compte cinq des lauréat.e.s du concours i-Lab 2024 et deux lauréat.e.s du concours i-PhD. Une nouvelle illustration du dynamisme de l’écosystème de l’innovation de sa métropole, et de la complémentarité des acteurs de l’accompagnement à la création d’entreprise innovante fédérés autour du Pôle Universitaire d’Innovation.

Une nouvelle moisson de lauréat.e.s. 

Le 19 septembre à Paris, l'édition 2023-2024 des concours i-Lab et i-PhD a distingué six projets d’innovation émanant de la métropole de Montpellier, dont a raflé un Grand Prix tout en étant lauréat aux deux concours. 

Il s’agit d’OcciCal Therapeutics, dont l’ambition est de développer le premier traitement préventif de la dysfonction diaphragmatique induite par la ventilation mécanique. Portée par Sarah Colombani, cette startup de biotechnologie est à la fois Grand Prix i-PhD et lauréate i-Lab, une prouesse réalisée seulement pour la deuxième fois dans l’histoire de ces concours. 

Issue des travaux de recherche du laboratoire de Physiologie et Médecine Expérimentale du cœur et des muscles (PhyMedExp) et de l’Institut des Biomolécules Max Mousseron, travaux pour lesquels l’Université de Montpellier et le CHU de Montpellier ont également contribué, OcciCal Therapeutics apparaît comme une « future success-story dans les biotechnologies », souligne l’Université de Montpellier qui ajoute : le projet de Sarah Colombani est « co-accompagné par l’incubateur INITIUM et le BIC de Montpellier, deux piliers essentiels qui assurent un accompagnement personnalisé à chaque étape de la création de son entreprise »

Deuxième lauréat : DAXXIDM de la société ApoRepair. Cofondée par Stéphanie Barrère-Lemaire, CEO et directrice de recherche, cette startup accompagnée par le BIC de Montpellier ambitionne d’améliorer la prise en charge des patients à la phase aiguë de l’infarctus du myocarde. Pour cela, elle a développé un peptide thérapeutique, first-in-class, injectable au moment de la réouverture de l’artère occluse chez les patients. 

Troisième lauréat : BIOMIN 4SHORE de Lineup Ocean, elle aussi accompagnée par le BIC de Montpellier et la SATT AxLR.  Au travers de son projet, la startup fondée et présidée par Robin Alauze finalise la conception et le déploiement à l’échelle d’un territoire pilote d’une gamme complète de solutions intégrées et inspirées de la nature, permettant à la fois d’atténuer les risques littoraux, tout en restaurant et en réhabilitant les fonctionnalités écologiques clés des fonds marins. 

« Actuellement, près de 24 % des plages sableuses dans le monde sont en érosion, et plus de 50 % des côtes sont soumises au risque de submersion marine », rappellent Bpifrance et l’ADEME dans le dossier de presse i-Lab et i-PhD 2024. « Robin Alauze incarne parfaitement la nouvelle génération d’entrepreneurs montpelliérains qui transforment des idées audacieuses en solutions concrètes pour un monde plus durable »enchaîne l’Université de Montpellier.

Quatrième lauréat : EPTDIAG CRC de la société Cyberna à Montpellier. Hébergée par le Cyborg, cette startup accompagnée par la SATT AxLR développe une solution innovante pour détecter de manière précoce la présence d’un cancer dans l’organisme à partir d’une seule goutte de sang. Son expertise repose sur l’analyse des marques épitranscriptomiques, c’est-à-dire l’ensemble des modifications chimiques présentes sur l’ARN, à travers un pipeline méthodologique combinant spectrométrie de masse et intelligence artificielle. 

Dernier lauréat montpelliérain du concours i-Lab : BIORESPX de Soteria BIO. Fondé et présidée par Anh N’guyen, entrepreneur à succès ayant créé notamment MedinCell à Montpellier, la startup a pour mission de révolutionner le traitement de l’asthme, une maladie affectant plus de 300 millions de personnes dans le monde. La stratégie de Soteria BIO consiste à traiter l’asthme à la source en permettant l’inhalation d’anticorps, jusqu’ici uniquement administrés par voie systémique. L’objectif est de cibler l’inflammation directement dans les poumons pour un effet local et dès les premiers signes de la maladie.

Enfin, outre Sarah Colombani, le concours i-PhD a distingué NumDiag que Gwenaëlle Donadieu porte avec Anne Laurent, professeur en informatique et vice-présidente de l’Université de Montpellier, vise à restaurer la confiance des utilisateurs envers les services numériques liés à des environnements connectés. Une nouvelle moisson de lauréat.e.s récompensés par des concours destinés à favoriser l’émergence de nouveaux grands champions français. 

Ces réussites contribuent directement à la dynamique MedVallée Montpellier, pôle mondial d’excellence en santé globale, initié par la Métropole de Montpellier avec comme co-fondateurs la Région Occitanie Pyrénées-Méditerranée et l’État.